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Une métropole trop riquiqui ?Semaine du 4 juillet 2022

LES INDISCRÉTIONS

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Parce qu’elles et ils le valent bien

Vincent Aguilera, CPME Occitanie

Le président de la CPME Haute-Garonne succède à Samuel Cette à la présidence de la CPME Occitanie, le 30 juin. Vincent Aguilera a été président de la chambre de métiers et de l’artisanat de Haute-Garonne (2016 à 2021) et veut ouvrir des antennes de la CPME Haute-Garonne dans les territoires ruraux et périurbains.

Carole Delga, SGPSO

La présidente de la Région Occitanie est élue, le 4 juillet à Toulouse, présidente de la société du Grand projet ferroviaire Sud-Ouest (SGPSO). Son homologue de Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, est élu premier vice-président de la SGPSO.
Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet coordonnateur du GPSO, a installé ce 4 juillet le conseil de surveillance de la SGPSO, réunissant les 25 collectivités territoriales participant au financement du projet, ainsi que SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions.
Le conseil de surveillance a également voté un premier budget de 43,6 M€ et a décidé d’établir et de voter dès septembre une convention de financement prévoyant le versement par les collectivités à partir de 2023 de leur part au projet, à raison de 1/40ème chaque année pendant 40 ans – afin de sécuriser les levées de fonds que pourra effectuer la SGPSO.
Ce conseil de surveillance souhaite enfin que « la Société GPSO et l’État demandent à l’Union européenne de clarifier ses orientations et calendriers sur les financements qui seront dédiés au projet ». La mise en service est prévue en 2032, un « objectif ambitieux », selon Catherine Trevet, directrice territoriale SNCF Réseau Occitanie. « La société de projet est désormais sur les rails et, en tant que présidente du conseil de surveillance, je veillerai à ce que le calendrier soit tenu », a déclaré Carole Delga.

Bernard Maffre, Midi Libre

Inépuisable homme de presse, adepte, paraît-il, des envois de mails à 5h du matin (je n’ai pas eu le privilège d’en recevoir) et du broyage de mains lors des salutations (ça, j’ai connu), Bernard Maffre, ex-PDG de Midi Libre (La Dépêche du Midi), prend sa retraite, à 82 ans. Certes, nul n’est irremplaçable (lire le détail de la nouvelle gouvernance, ci-contre). Mais c’est tout de même, pour citer un salarié du groupe, un « monument » qui s’en va. Un départ que l’intéressé, baptisé « cost-killer » par La Lettre A (ici), a souhaité discret. Voilà qui laissera, en tout cas, un trou dans l’ours. L’ours désignant, dans le jargon de la presse, l’encadré donnant des informations relatives à l’édition du numéro concerné. Bernard Maffre ne va pas pour autant planter un potager. Plusieurs voyages seraient déjà au programme. La question fatale étant : même à l’autre bout du monde, continuera-t-il à lire Midi Libre ?

Nadine Baptiste, Tribunal de commerce de Montpellier

La présidente du tribunal de commerce (TC) de Montpellier annonce, ce 4 juillet, un renforcement de ses effectifs. « À partir de janvier 2023, le TC comptera 50 juges consulaires, au lieu de 44 à ce jour. » Le décret ministériel est paru au Journal Officiel du 29 juin. « La progression de l’attractivité économique de notre arrondissement judiciaire (Montpellier, Lunel, Sète, Clermont l’Hérault, Lodève) entraîne une forte poussée démographique et une croissance soutenue de la création d’entreprises. Dans ce contexte, il fallait augmenter le nombre de juges, pour faire face à une hausse des contentieux et des procédures collectives. » Par ailleurs, « le développement des modes alternatifs de résolution des litiges encouragé par la loi, la prévention des difficultés des entreprises, le transfert des contentieux des artisans dans le ressort du TC et la mise en place de la procédure généralisée de dépôts des comptes nécessitent de mobiliser davantage de juges ».
Et de lancer un appel à vocation : « Les juges consulaires sont tous bénévoles et élus parmi les commerçants, les artisans et les dirigeants d’entreprise. La fonction de juge du tribunal de commerce nécessite de la disponibilité, une capacité d’écoute, d’analyse et de rédaction. Il doit évidemment faire preuve de déontologie, de probité et doit respecter le secret. » Pas sûr que je coche toutes les cases pour me lancer.
Mail de contact : secretariatpresident@greffe-tc-montpellier.fr

Alexandre Vachet, Union Matériaux

Il fêtera les 100 ans de l’entreprise qu’il dirige, Union Matériaux (négoce de matériaux de construction, siège social à Montpellier), en juillet 2023. ETI familiale, Union Matériaux emploie 500 salariés, réalise en 2021 un CA de 154 M€ et compte 36 agences, un concept store, deux bases logistiques et un bureau d’étude. Le groupe s’est engagé dans un chantier de transformation digitale.

Naomi Maury, prix Occitanie-Médicis

L’artiste sétoise, née à Bédarieux (34) en 1991, est lauréate de la 5e édition du prix Occitanie-Médicis, coorganisée par la Région Occitanie et l’Académie de France à Rome (institution française qui accueille artistes, auteurs et chercheurs à Rome pour poursuivre leurs travaux et recherches), indique la Région Occitanie le 1er juillet. Ce prix a vocation à aider les artistes durant une période donnée dans la prestigieuse Villa Médicis à Rome. Naomi Maury se voit ainsi offrir un séjour de 3 mois et une bourse de 10.500 €. Elle souhaite étudier les rapports entre gladiateurs et cyborgs, et travailler notamment sur Valeria Lucunda, l’une des rares femmes gladiatrices. À la suite de ce séjour, son travail sera exposé au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, au Centre Régional d’Art Contemporain de Sète ou via la publication d’un catalogue. Elle a déjà effectué des résidences aux États-Unis, à Berlin, au Mexique, en Thaïlande et en Islande. Pour cette 5e édition, 9 artistes sur les 69 candidatures ont présenté leur projet devant un jury composé d’artistes et de professionnels du milieu artistique.

Clément Saad, French Tech Méditerranée

À l’occasion de son assemblée générale, le 30 juin, la French Tech Méditerranée élit les nouveaux membres du directoire. Clément Saad, CEO de Pradeo, est réélu président de l’association. Quatre vice-présidents sont élus : Anne Bonzom (Ela Innovation), Nordine El Ouachmi (Bureaux&Co, BuroStation), Cécile Franc (Sets Solutions) et Benjamin Néel (LabOxy). La French Tech Méditerranée, cluster d’entreprises innovantes et des grands comptes, regroupe 200 adhérents dans l’Hérault, le Gard et le Sud Aveyron.
> Pour connaître la totalité des membres du directoire et les détails des commissions, c’est ici.

Olivier Felut, La Poste

Le groupe La Poste en Occitanie inaugure sa nouvelle plateforme « multiflux » à Nîmes (Gard), le 5 juillet, en présence d’Olivier Felut, directeur du nouvel établissement, Gilbert Brasy, directeur exécutif Occitanie de la branche Services-Courrier-Colis, et Christian Carles, délégué régional du groupe La Poste en Occitanie. Située sur la Zac Grézan IV, cette plateforme de préparation et de distribution du courrier et du colis de Nîmes dessert quotidiennement plus de 135.00 foyers et 11.282 entreprises réparties sur 32 communes. Le bâtiment s’étend sur 25.000 m² et compte 175 postiers. Un sujet à (re)découvrir ici.
> Plus à lire dans Les Échos, cette semaine.

Stéphanie Andrieu, Transitions Invest

Initiatrice du salon Transitions Invest, le 30 juin à Montpellier, la vice-présidente de la CCI Hérault insiste sur les nouveaux axes de différenciation des entreprises : « Actions tangibles pour l’environnement, RSE, digitalisation des process : ces trois piliers nécessitent des investissements parfois lourds, des recrutements, du temps, des accompagnements. C’est pour cela que nous avons réuni, pour la première fois, l’écosystème spécialisé autour de ces trois enjeux. » Sur la transition écologique par exemple, des consultants aident les PME « à parler de recyclage et d’écoefficacité des produits, et à aller chercher les aides adaptées ». En matière de numérique, « la dématérialisation et le stockage de données permettent de gagner du temps, y compris pour des commerçants peu structurés ». En matière de RSE, « la revue de la chaîne d’approvisionnement, pour s’adresser à des fournisseurs locaux », prend tout son sens, ainsi que « la transmission aux salariés » ou encore « l’innovation managériale ». André Deljarry, président de la CCI de l’Hérault, rappelle le contexte réglementaire : « Face à la ZFE (zones à faible émission), ou la RE 2020, nous devons accompagner les entreprises, pour qu’elles soient plus vertueuses. » 200 rendez-vous B&B ont eu lieu pendant Transition Invest. Les besoins identifiés chez les entreprises seront financés via des tickets allant de 25 k€ à 4 M€.

Arline Gaujal-Kempler, Inea

La foncière Inea annonce l’acquisition, auprès d’Icade, d’un ensemble de bureaux situé sur la Zac Cambacérès à Montpellier, en face de la gare Montpellier Sud de France. Il s’agit d’une Vefa (vente en l’état futur d’achèvement) composée de deux immeubles en R+6, offrant une surface locative de 4 122 m2 pour l’un et 4 421 m2 pour l’autre, ainsi que 236 places de parking en sous-sol. « Cette opération s’inscrit dans un projet, Nexus, qui inclut aussi un hôtel-restaurant exploité par Moxy, une enseigne de Marriott, et un campus d’enseignement supérieur Ynov, indique Arline Gaujal-Kempler, directrice générale déléguée d’Inea. L’atout majeur de Nexus est son implantation dans un quartier tertiaire, le Montpellier du futur, un nouveau pôle urbain dédié aux entreprises innovantes avec, outre des bureaux, des campus étudiants et un parc urbain, et la nouvelle Halle de l’innovation, qui accueillera des start-up. » Les deux bâtiments acquis par Inea seront livrés en 2024. L’ensemble répondra à la norme RT 2012 – 20 % et sera labellisé Breeam niveau Very Good. Transaction : BNP Paribas Real Estate.

Jean-Benoît et Jean-Nicolas Baylet, Midi Libre et La Dépêche du Midi

Les deux fils Baylet montent en grade dans le Groupe La Dépêche. À Montpellier et en Occitanie Est, Jean-Benoît Baylet (à gauche sur la photo) est nommé, le 30 juin, DG de la SA du Journal Midi Libre, et PDG de la SA L’Indépendant du Midi et de la SAS Société Aveyronnaise Centre-Presse. Jean-Michel Baylet (le père) devient président de la SA du Journal Midi Libre, suite au départ à la retraite de Bernard Maffre. Olivier Biscaye reste directeur délégué, et directeur de la rédaction.
À Toulouse et en Occitanie Ouest, la direction générale de la SA Groupe La Dépêche du Midi est confiée à Jean-Nicolas Baylet (à droite sur la photo). Jean-Michel Baylet, qui était PDG, devient président.
Autres changements : Alain Baute, DG délégué de L’Indépendant, est nommé directeur général adjoint de Midi Libre. Olivier Plays, actuellement DG adjoint de Midi Libre, devient secrétaire général. Par ailleurs, Frédéric Touraille, DG délégué du Groupe La Dépêche du Midi, devient également président de la Dépêche Events, filiale événementielle.

Sidney de Mégille, GSAM

À la tête de GSAM (Générale Services Assurances Montpellier, Pérols – 34), société de courtage d’assurances, Jean-Luc Wolf, par ailleurs président du think tank Montpellier 20.50, et Sidney de Mégille accompagnent les entreprises de la région dans l’assurance des risques industriels. « Les risques industriels sont nombreux : responsabilités civiles, pertes d’exploitation (incendie, dégâts des eaux…), risques financiers, flottes de véhicules, assurance des personnels… GSAM apporte une unification et simplification des contrats », indique Jean-Luc Wolf aux Indiscrétions. Parmi les clients, se trouvent aussi « des entreprises de la région qui se développent à l’international. Nous pilotons les assurances de leurs filiales étrangères depuis la France ». Message que martèle Jean-Luc Wolf : « Le contrat d’assurance doit être simple et cohérent, et piloté entièrement. Si, sur 4 sites d’une entreprise, il y a 4 niveaux de garanties et de franchises différents, vous risquez de vous mélanger les pinceaux. » Sidney de Mégille, arrivé début 2017, va succéder, aux côtés de Geneviève Poma, à Jean-Luc Wolf, ex-directeur d’Aon Méditerranée, et Jean-Jacques Ramos. GSAM est également basé à Marseille. Objectif pour le site de Pérols, qui revendique 200 clients : s’ouvrir davantage aux PME et ETI, dans l’industrie et la santé. « Certaines grosses entreprises d’Occitanie sont assurées de façon archaïque, comme une épicerie de nuit ! », alerte Jean-Luc Wolf.

Caroline Antonio, Elles Aussi Occitanie

Le 6 juillet à Toulouse, l’antenne régionale d’« Elles Aussi Occitanie » (association pour la parité dans les instances élues, déléguée régionale : Caroline Antonio) lance les premiers trophées « Marianne de la Parité »*, qui récompenseront les intercommunalités les plus proactives en matière de parité. « Encore très peu de femmes sont présidentes d’une intercommunalité (communauté de communes ou agglomérations) alors que la parité s’impose sur les listes aux élections municipales, souligne l’association. En Occitanie, le chiffre est même en dessous la moyenne nationale avec une femme présidente d’intercommunalité pour 14 hommes. »
*Inscriptions ici.

Jean-François Blanchet, BRL

Le DG de BRL (Nîmes) prône un déploiement, à l’échelle nationale, de sociétés d’aménagement régionales de type BRL, Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne ou Société du canal de Provence. « Ces structures ont été créées il y a soixante ou soixante-dix ans, pour adapter les territoires du Sud au contexte sec méditerranéen, avec une approche intégrée du cycle de l’eau. En 2022, toute la France est confrontée à un stress hydrique. Ne serait-il pas nécessaire de développer des sociétés d’aménagement ailleurs qu’en régions Sud, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine ? » questionne l’expert.
Plus à lire dans Les Échos, ici.

Leidy Virginia Condori, Pacusita Fresh et MBS

Fondatrice de Pacusita Fresh, startup visant à développer une pisciculture responsable en Bolivie, son pays natal, elle reçoit une enveloppe de 10.000 € à l’occasion de la 14e édition du prix « Jeune entreprise innovante et responsable », rapporte la Fondation MBS (Montpellier Business School), organisatrice du prix, le 30 juin. L’objectif est de récompenser les startups ayant un impact sociétal et/ou environnemental positif. Étudiante en Master de Sciences à Montpellier Business School, Leidy Virginia Condori poursuit un double objectif : la production locale et responsable de poissons en Bolivie, et la valorisation de la place de la femme en entreprise.

Stéphane Muscat, Ville d’Aix-en-Provence

Jusqu’à présent directeur général des services de la Ville de La Grande-Motte (34, maire : Stéphan Rossignol, LR), il est nommé directeur de cabinet du maire d’Aix-en-Provence (13), Sophie Joissains (UDI).

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On perce le coffre-fort

CPER : 6,3 Md€ sur la période 2021-2027. Le CPER (Contrat de plan État-Région) 2021-2027, premier du genre élaboré depuis la création de la Région Occitanie en 2016, est doté de 6,3 Md€. Avec deux boussoles : la transition écologique ainsi que le rééquilibrage territorial et les solidarités dans les territoires. La montagne et l’eau figurent au cœur des stratégies interrégionales, mises en place à travers les contrats de plan interrégionaux État-Régions. Plus à lire sur le site de la Région Occitanie, ici.

Les Indications géographiques en débat. Le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organisent, du 5 au 8 juillet à Montpellier, une conférence internationale sur les indications géographiques (IG), en collaboration avec l’Organisation pour un réseau international sur les Indications géographiques (oriGIn) et l’Institut Fédéral de la Propriété Intellectuelle (Suisse).
220 participants de 46 pays, scientifiques, décideurs politiques et professionnels sont attendus. Une conférence grand public, au cours de laquelle quatre producteurs des quatre continents interviendront, est prévue le 6 juillet de 19h à 20h30 au Centre Rabelais.
Des visites terrain seront également organisées sur trois indications géographiques, le 7 juillet : Vins de pays d’Oc, Oignons doux des Cévennes et Taureau de Camargue.

Métropole trop petite. « On ne va pas se mentir : Montpellier n’est pas une vraie métropole. Regardez, en comparaison, Lille-Roubaix-Tourcoing ou Aix-Marseille ! », lance le préfet de l’Hérault Hugues Moutouh, connu pour son franc-parler, le 28 juin lors du dîner-débat du Cobaty Montpellier Méditerranée (président : Abdel Ameur), organisé dans le parc du Domaine de Grammont.
Pour le représentant de l’État, la capitale héraultaise est encore « loin du compte » pour peser face à Toulouse, Marseille et Barcelone. Pour accroître son poids démographique, et percevoir davantage de dotations de l’État, il préconise un rapprochement de la métropole de Montpellier avec le Pays de l’Or et Sète Agglopôle, où se trouvent respectivement l’aéroport et un port en eaux profondes, « deux outils de développement économique extraordinaires ». Pour qu’un tel ensemble soit accepté, la présidence pourrait revenir au maire d’une commune autre que Montpellier. « Au Grand Lyon, la présidence revient de fait au maire de Villeurbanne. À Bordeaux, au maire de Mérignac. Il faut dépersonnaliser. Si on personnalise, on n’arrive à rien. » Pour rappel, Georges Frêche avait confié, à l’époque, la première vice-présidence de l’ex-agglomération de Montpellier à Jean-Pierre Moure, non pas parce qu’il était plus fort que les autres, mais parce qu’il était maire de la plus petite commune de l’intercommunalité, Cournonsec.
> L’assouplissement du Zan et l’expérimentation de l’habitat flottant fluvial à Agde, plus à lire sur midilibre.fr, ici.

Obésité administrative. « Dans les ministères, des gens pondent des instructions de 10 à 40 pages. Je n’en peux plus, et je ne les lis plus ! », a lancé Hugues Moutouh.

Avis de gros temps. Au niveau macroéconomique, Hugues Moutouh a délivré un avis de gros temps. « La situation est plus que préoccupante, avec une inflation très forte, qui devrait atteindre 7 % en septembre, et un relèvement des taux d’intérêt qui fait planer un risque de récession. Par ailleurs, l’État est terriblement endetté, à hauteur de 2.900 milliards d’euros. C’est énorme, près de 115 % du PIB. »

Et maintenant, des Zadistes. « On a une nouvelle catégorie de marginaux qui arrive en centre-ville de Montpellier. Venant de la côte Ouest, ils ont un profil de Zadistes, plus agressif », déclare le préfet Moutouh.
Toujours en matière de sécurité, après les interventions sur les bidonvilles et les squats, d’autres sont à venir. Le préfet assume le fait de les transformer en opérations de communication. « C’est important, car nous envoyons ainsi des signaux. Nous ne laisserons rien passer contre l’agressivité et la violence. Il y a encore beaucoup à faire. »

Gestion de l’eau : l’État veut reprendre la main. Selon Moutouh, la gestion de l’eau est « éparpillée entre un nombre d’acteurs trop important. On ne se donne pas les moyens de traiter cette question, qui est pourtant aujourd’hui aussi importante que le développement du réseau de chemin de fer à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Nous allons vers une pénurie et de violents conflits d’usage. Il va falloir contraindre, et confier à l’État cette responsabilité. Où sont les besoins en eau ? Quels sont les moyens juridiques à notre disposition ? Tout le monde sait qu’il faut créer des retenues, à taille humaine. Ce n’est pas une remise en cause de la décentralisation, mais sur des enjeux majeurs d’intérêts vitaux, comme l’agriculture et l’économie, l’État doit imposer ses solutions ».

Responsables et engagées. La 2e édition des « Distinctions des Entreprises Responsables et Engagées » de la CPME Hérault (président : Grégory Blanvillain) se déroule ce 5 juillet à 18h au Domaine d’O à Montpellier (espace des Micocouliers, entrée Sud). 95 dossiers ont été étudiés, dans 8 catégories : management collaboratif, recrutement et management inclusif, développement des ressources humaines, gestion environnementale, numérique responsable, communication et marketing responsables, engagement sociétal, relations fournisseurs et achats responsables. Un Grand prix du Jury sera également remis.

Du beau monde. Création de la Fondation Cap Santé, ce 5 juillet à 12h à l’Institut Saint-Pierre à Palavas (34), en présence de Lamine Gharbi, président de Cap Santé, Hervé Durand, président de la Fondation de l’Institut Saint-Pierre, Laurent Ramon, DG du Groupe Cap Santé, Hugues Moutouh, préfet de l’Hérault, Jean-Marc Maillot, président du Cercle Mozart, Michel Froment, président de la Fédération des Cercles Mozart et Yannick Bouin, directeur départemental de la sécurité publique de l’Hérault.

Les piliers de MedVallée. Ce 27 juin, premières Assises de MedVallée au Corum de Montpellier, en présence de Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole,  de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et des représentants de l’État – préfet et rectrice.
Parmi les projets annoncés, en 2025 :

  • Un bâtiment de 5.000 m2 (partenaires : Roxim et  A+ Architecture) dédié aux biothérapies sur le site du CHU de Montpellier, pour l’entreprise MedXCell, spécialisée dans les thérapies cellulaires.
  • Un campus des sciences de la vie à Euromédecine, sur 19.000 m2 (partenaires : Thierry Aznar et François Fontès)  comprenant incubateur, accélérateur d’entreprises, résidence pour jeunes actifs, institut de formation.
  • Un établissement international (du primaire au lycée). Le lieu d’ implantation est encore à l’étude. Le manque de lycée international étant souvent pointé par les décideurs (dont, par exemple, Royal Canin à Aimargues) comme une lacune en termes d’attractivité territoriale.

Ferroviaire : réouverture de la rive droite du Rhône. Fermée depuis un demi-siècle et désignée comme prioritaire lors des États Généraux du Rail et de l’Intermodalité conduits en 2016, la ligne de la rive droite du Rhône (82 km et 1h20 de trajet entre Nîmes et Pont-Saint-Esprit) rouvrira aux voyageurs le 29 août. Le projet rappelé dans Les Échos, ici.

Immobilier : des prix déraisonnables. Les récents prix pratiqués dans la partie libre de l’immobilier neuf à Montpellier inquiètent les professionnels. « Cela va jusqu’à 8.000 euros / m2, car il faut prendre en compte la hausse des prix des matériaux et du foncier, et assurer une péréquation avec les logements sociaux et intermédiaires compris dans les mêmes opérations », indique un promoteur.

Immo : une rentrée tout schuss. Salon de l’Immobilier d’automne de Montpellier du 23 au 25 septembre au Parc des Expositions (organisateur : Adimo), Salon de l’Immobilier de Perpignan du 30 septembre au 1er octobre (Midi Events), Salon de l’Immobilier de Nîmes du 7 au 9 octobre (Midi Events) : profitez des z’aperol Spritz cet été à la paillote, la rentrée s’annonce (déjà) chargée !

Métropole de Montpellier : des verticales stratégiques identifiées. L’agence de développement économique (préfigurateur : Alex Larue) se précise. Jean-Michel Giraud, directeur du pôle attractivité, développement économique et emploi de la métropole de Montpellier, souhaite dédier cette agence à la transformation des entreprises dans leurs transitions écologiques, sociétales et numériques. « Pour sourcer, recruter, se faire financer, ces transformations sont au cœur du développement économique. L’agence aura pour vocation à aider sur les audits, les diagnostics, la compréhension de l’environnement. »
Des verticales thématiques sont identifiées : santé avec MedVallée (au nord), ICC (Cité Créative), numérique, nouveaux sujets numériques (métaverse, IA, blockchain, quantique) et ENR à Cambacérès, et une filière sports urbains, en s’appuyant sur le Fise et en s’inspirant de la filière surf au Pays basque. Une ouverture à des fonds privés, sur le modèle de l’incubateur EuraTechnologies à Lille (qui vient de lever 24 M€), ne serait pas exclue.

Commerce : un SDUC à l’étude. Un schéma directeur d’urbanisme commercial (Sduc) à l’échelle de la métropole de Montpellier est à l’étude, et sortira en 2023. « Des études sont en cours avec la Serm et la CCI de l’Hérault pour avoir des actions opérationnelles pour redynamiser le commerce, déclare Jean-Michel Giraud. Le SDUC flèchera les parcours marchands, les fonctionnalités dans les entrées de zones… Cet outil intelligent permettra de répondre aux nombreuses demandes que nous recevons, et d’avoir des linéarités marchandes plus homogènes en cœur de ville. Autre intérêt : être plus puissant pour aller chercher de grosses enseignes. »

Une chaire dédiée à l’eau, l’agriculture et le changement climatique. L’Inrae Occitanie-Montpellier (Institut national de la recherche agronomique) et l’Institut Agro Montpellier annoncent le lancement de la Chaire partenariale Eau, Agriculture et Changement Climatique (Chaire EACC), ce lundi 4 juillet. Objectif : rassembler les instituts de recherche et de formation, entreprises, acteurs publics et représentants du monde agricole dans le cadre d’une réflexion et d’une action concertée autour des enjeux de l’eau et l’agriculture. La Chaire vise les territoires méridionaux, soumis aux effets du changement climatique. Les ambitions de la chaire ont été présentées par Jacques Wery, chef du projet stratégique de l’Institut Agro Montpellier et Sami Bouarfa, chef adjoint du département Aqua à l’Inrae Occitanie-Montpellier.
Parmi les membres de la chaire : René Revol, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole, délégué à la gestion raisonnée, écologique et solidaire de l’eau et de l’assainissement, Yvon Pellet, vice-président du Conseil départemental de l’Hérault, délégué à l’économie agricole et à l’aménagement rural, Nicolas Daurensan, directeur général délégué de la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne et André Bernard, président de la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne.
Des représentants de Veolia activité Eau, de la Société du Canal de Provence, de la Compagnie d’Aménagement du Bas Rhône Languedoc (BRL), d’Aquasys et de CCE&C seront également présents.

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Business angels. Alors que Jean-Paul Alic est reconduit à la présidence de MELIES Business Angels lors de l’assemblée générale le 27 juin, trois nouveaux administrateurs rejoignent les rangs du réseau : Pascale Ythier, experte scientifique sur le secteur santé, Jacques-Thierry Monti, pilote de l’antenne de Nîmes et Antoine Calderini, fondateur et ancien président de l’association. Pour accroître sa capacité d’actions, le groupe conclut, le 29 juin, un partenariat avec Montpellier Management (Université de Montpellier) afin de contribuer à la formation des futurs chefs d’entreprise et investisseurs. L’exercice 2022-2023 sera consacré à la recherche de nouvelles pépites pour compléter le portefeuille d’activités du réseau.

Projet de nouvelle zone d’activités à Lunel. À l’occasion du conseil communautaire du Pays de Lunel, le 1er juillet, les élus approuvent le lancement d’une concertation pour la création d’une nouvelle zone d’activité à Lunel (Hérault), apprend-on dans Midi Libre ce 3 juillet. Ce projet est estimé à une soixantaine d’hectares, non loin du mas de Baguai, au nord de Lunel. 

Vélo. Première Coupe du monde « Trek Gravel World Series » à Millau, Route d’Occitanie puis Tour de France en juin et juillet : c’est l’été, et l’Occitanie vibre au rythme des festivals, mais aussi des compétitions cyclistes. Au quotidien, la pratique du vélo monte en puissance, même s’il reste encore des marges de progression pour les déplacements domicile-travail du quotidien. Plus à lire sur le site de la Région Occitanie, ici.

Narbonne, plus beau marché de France. Pour leur troisième participation, les Halles de Narbonne (Aude) remportent le concours du plus beau marché de France 2022, le 30 juin. Organisé sur 9 semaines par le groupe TF1, le concours a mis en concurrence 23 participants pour cette cinquième édition. Toujours en Occitanie, le marché de Revel (Haute-Garonne) fait partie du top 5 et décroche le prix coup de cœur du jury, composé de trois présentateurs du groupe TF1, Evelyne Dhéliat, Denis Brogniart et Laurent Mariotte, et de trois téléspectateurs. 

Le poids des ZAE. « Un salarié du privé sur deux travaille dans une zone dédiée à l’activité économique » : c’est le résultat d’une étude de l’Insee Occitanie, réalisée en partenariat avec la Dreal Occitanie.
En quelques chiffres, dans la région, 1.244 zones dédiées à l’activité économique accueillaient un demi-million de salariés fin 2017, soit la moitié de l’emploi privé régional. Onze zones, situées dans les agglomérations de Toulouse, de Montpellier et de Nîmes concentrent 214.000 salariés. La majorité des zones dédiées à l’activité ont été créées pendant les années 80-90. L’implantation de nouvelles zones a nettement ralenti depuis 2010. L’étude sera publiée ce 5 juillet sur insee.fr

Les Halles sétoises en click&collect. Le 5 juillet, les Halles de Sète lancent leur plateforme de vente en ligne (marketplace). Celle-ci regroupe 19 commerçants des Halles et permettra de commander des délices méditerranéens via le site hallesdesete.fr. Les courses pourront être récupérées grâce au service Click&Collect mis en place ou avec la livraison à domicile, déployée dans les 14 communes entourant Sète. La solution est développée par Arg Solutions (Avignon), entreprise éditrice d’applications, logiciels, et sites internet. Plus d’informations ici.

DS Smith Alès : quand le carton innove. On l’annonçait la semaine dernière (dans Les Indiscrétions du 27 juin), DS Smith Packaging France (4.000 salariés) lance trois innovations dans son usine spécialisée dans la transformation du carton (« cartonnage ») à Alès (47 salariés), le 29 juin. « Début 2022, nous avons investi dans une station de traitement des effluents issus des eaux de lavage de nos cylindres d’impression. L’objectif est de pouvoir réutiliser l’eau en circuit fermé au sein de l’usine », explique Thibault Laumonier, PDG de l’entreprise. Un recyclage de 85 % des rejets des eaux de lavage est permis par cette première innovation. Autre nouveauté, l’installation de robots palettiseurs, permettant d’« automatiser une fin de ligne de production pour réduire la pénibilité physique à l’origine de troubles musculo-squelettiques », précise-t-il. Enfin, l’usine d’Alès accueille désormais un Établissement et Service d’Aide par le Travail (ESAT), activité d’insertion par le travail. Plus à lire dans Les Échos « DS Smith continue d’investir pour moderniser son site d’Alès » ici.

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Gerard Bertrand Les Indiscretions

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Une info passée au crible

Extension et étoile : le Domaine de Verchant voit grand

Domaine de Verchant Juin 2022

De gauche à droite : Jean-Pascal Picollet, Caroline Redon-Jauffret, Pierre Mestre. ©Agencehv

Une étoile Michelin. « Notre première ambition : obtenir une étoile Michelin », affiche clairement Pierre Mestre, propriétaire du Domaine de Verchant (120 salariés) depuis 2002 et fondateur de New Orch (ex-Orchestra), jeudi 30 juin. « Notre chef Mathieu Gourreau, du restaurant gastronomique Marcelle, a la capacité et l’envie d’être distingué et reconnu par ses pairs. » Ce projet est porté par Jean-Pascal Picollet, « pur produit de Relais & Châteaux et de la restauration », comme il se présente, à la tête du domaine depuis un mois après onze années passées à la direction de La Chèvre d’Or, Relais & Château 5 étoiles à Èze (Alpes-Maritimes), comme nous l’annoncions dans Les Indiscrétions du 7 juin, ici.

17 M€ dans l’extension. Autre ambition de la direction : doubler la capacité d’accueil du domaine. Pour cela, Verchant engage des travaux : un bâtiment de 4.000 m2 sur 3 étages, qui prendra place à l’arrière du château. Soit un ajout de 25 chambres de type suite avec loggia privative aux 25 chambres déjà existantes. « Cinquante chambres, c’est la limite que l’on se donne pour garder notre âme de petite maison et garantir notre service de qualité », précise Pierre Mestre. Le restaurant gastronomique Marcelle sera déménagé, pour passer de trente-cinq à cinquante couverts.
L’extension est conçue par l’architecte Pascal Mégias, de Mégias-Vernhes Architecture (Aigues-Mortes). « Cela sera contemporain et très épuré. Nous ne voulions pas faire du faux vieux », ajoute Pierre Mestre. 17 M€ sont investis. Les travaux entament une trêve estivale, avant de reprendre en septembre, pour une livraison prévue à l’été 2024.
« En 2002, on m’avait annoncé qu’aucun hôtel 5 étoiles ne fonctionnerait à Montpellier. Je suis donc fier aujourd’hui que Verchant fasse partie des établissements étoilés de la métropole », se remémore Pierre Mestre, qui ajoute que le domaine enregistre 92 % de taux d’occupation pour l’été.

 

Parc classé. Bientôt 10 ans que le projet d’extension mûrit. Un temps long, contraint par la présence du parc du domaine classé à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Le classement a obligé la modification du PLU de Castelnau-le-Lez, pour engager l’extension du domaine, modification votée à l’unanimité il y a cinq ans par la Métropole. « Un énorme travail avec la Drac et le chef de la conservation des parcs nationaux de France a été engagé pour pérenniser le parc, planter des tilleuls, et protéger les espèces présentes. » La sécheresse et les insectes ravageurs ayant obligé le propriétaire à l’abattage d’arbres centenaires.

Œnotourisme. L’ambition du nouveau directeur Jean-Pascal Picollet : recentrer et remettre au goût du jour le vin. Pour cela, le domaine obtient fin mars dernier le Label Vignobles & Découvertes, label national créé par le Conseil supérieur de l’œnotourisme, dont la plaque est remise le 7 avril par Michäel Delafosse, maire de Montpellier. Le domaine représente 17 hectares de vignes, pour 700 hectolitres produits, dont la moitié mise en bouteille dans la vente pour le domaine, les restaurants et les cavistes de la région. « Nous prévoyons d’aller encore plus loin avec la création d’un sentier de découverte, la mise à disposition de vélos électriques pour les balades dans le vignoble. C’est un gros travail de marketing expérientiel à étoffer pour fidéliser nos clients », développe Séverine Lecoester, directrice commerciale et marketing du domaine.

> Plus à lire sur les projets du domaine dans ToulÉco ici.

22 siècles d’histoire. Une pierre immémoriale a été découverte sur le domaine, avec le nom d’une certaine « Quintina » gravé dessus. Ce qui va lancer les premières fouilles, pour retracer l’histoire complète de Verchant. « On pense que le domaine a accueilli la villa d’une famille romaine, avant de devenir une métairie puis le lieu de vie de familles illustres de la région dont celle de Laurent de Sarnelly, Pierre Verchant, Jules Leenhardt et Pierre et Chantal Mestre », raconte Caroline Redon-Jauffret, journaliste spécialisée dans l’univers du vin, des parfums et des arômes, auteure du livre « Domaine de Verchant : un voyage dans le temps », tout juste paru.

Recrutements et logements : deux difficultés pour l’économie régionale. « Nous avons dû fermer six mois certaines chambres, par manque de femmes de chambre », révèle Pierre Mestre. Le domaine fait en effet face à la pénurie de main-d’œuvre dans les métiers de l’hôtellerie et de la restauration. « Pour attirer le personnel, nous proposons désormais des logements à nos employés. Cela démontre bien des problématiques fortes de l’économique régionale : le logement, et les recrutements dans les métiers de l’hôtellerie/restauration », explique-t-il.

New Orch, c’est le 26 juillet. Pierre Mestre annonce la tenue d’une conférence de presse sur New Orch (Orchestra), le 26 juillet.
À (re)lire, l’interview exclusive de Pierre Mestre, paru dans Hérault Tribune le 20 mai, ici, et l’article des Échos du 2 juin, ici.

3 questions à

3 questions à

Agnès Tixier, Urbasolar

« Nous misons sur les serres agricoles photovoltaïques »

Urbasolar (centrales solaires, Montpellier) se diversifie dans les serres agricoles photovoltaïques. Agnès Tixier, directrice du développement Bâtiments Ombrières&Serres d’Urbasolar (Axpo) et membre du comité de direction, organise, le 28 juin au Phare de la Méditerranée à Palavas (34), les premiers AgrINOVaïc Days, avec des experts agronomes partenaires : l’Inrae et la start-up Mycophyto, spécialisée dans la mycorhization (champignons mycorhiziens, biostimulants naturels des plantes) et basée à Antibes.
Les premiers résultats du programme de recherche U-Serre-Innov ont été présentés, et des agriculteurs et consultants agricoles ont témoigné en visio.
Urbasolar emploie 400 salariés pour un CA de 300 M€, et prévoit d’investir d’ici à 2030 1 Md€ pour la production de 10 GW.
« Trois questions à », la rubrique où le tutoiement est de rigueur.

 

Pourquoi lances-tu tes équipes dans un programme sur les serres agricoles photovoltaïques ?
La démarche, financée par Urbasolar et sans aucune subvention, n’est pas nouvelle : elle a été impulsée dès 2015. Nous en sommes déjà à la 4e génération de serres. Nous misons sur la serre agricole photovoltaïque. Face aux défis climatiques et alimentaires, et dans un contexte économique compliqué pour les agriculteurs, la serre agricole photovoltaïque apporte de nombreuses solutions : protection des cultures face aux aléas climatiques (pluie, gel, sécheresse…), production d’électricité, efficience en termes de rendement…

Quel rôle jouent tes partenaires scientifiques ?
Ils assurent un suivi climatique, agronomique, sanitaire, en analysant les données. Christine Poncet (Inrae, également cofondatrice de Mycophyto avec Justine Lipuma) insiste sur ce point : il y a un vrai enjeu de repositionner des espaces de serres en France. Vu la raréfaction des ressources et des terres, nous irons de plus en plus vers des cultures protégées. Ces systèmes sont mieux contrôlés, on y gère mieux les intrants et les processus, on fait des économies substantielles en termes d’engrais, d’eau et de pesticide. La réduction d’usage de pesticide atteint jusqu’à 90 %. Les systèmes peuvent par ailleurs se placer à proximité des zones d’habitation : il n’y a pas de rejet des populations. Les serres photovoltaïques symbolisent deux typologies de circuits courts : une électricité à proximité, et une production locale.

Quelle est la place des agriculteurs dans ce projet de recherche, et comment les accompagnes-tu ?
U-Serre-Innov n’existerait pas sans l’implication forte des partenaires agriculteurs, dont, entre autres, Jean-Baptiste Gély à Castelnaudary (Aude), pour qui nous avons installé 3,4 hectares de serres. Le projet agricole est au cœur du projet. Nous accompagnons sur le long terme l’agriculteur dans ses besoins. Urbasolar conçoit, développe et construit les serres photovoltaïques, qui restent dans notre portefeuille. Nous en assurons la maintenance, et formons les agriculteurs à leur utilisation. Certains sont déjà serristes, d’autres passent d’une culture exclusivement de pleins champs à une culture sous serre. Des formations spécifiques sont formalisées avec les Chambres d’agriculture pour le suivi cultural. En effet, pour maîtriser le système, des connaissances digitales et techniques sont requises. On entre dans l’ère de l’agriculteur 2.0 !

J’ai eu le plaisir d’animer les AgrINOVaïc Days. Encore un événement où chaque personne présente dans la salle en savait davantage que l’animateur sur le sujet ! 

 

La HV Touch

La HV Touch

Conseil RP

On ne me l’avait jamais encore faite, celle-là. Un incubateur nous fait parvenir, via un communiqué, une (belle) levée de fonds réalisée par une des start-up qu’il accompagne. Les contacts des dirigeants de l’incubateur et de la startups sont mentionnés à la fin. Nous les appelons pour avoir des précisions… Mais aucun des deux ne souhaite répondre ! Conseil RP de base : avant d’envoyer une info aux médias, assurez-vous au préalable que les intéressés accepteront de répondre à leurs questions.

La phrase

« La presse sous-estime sa puissance. Parler de l’écologie urbaine dans les médias, cela contribue à la prise de conscience collective, cela influe sur les discussions des gens, et, au final, sur les politiques publiques. Plus les journalistes parleront d’écologie en ville, plus ce thème infusera dans la société. »

Damien Vieillevigne

architecte, en marge des Grands Prix de l’Immobilier de Midi Libre, le 29 juin.

On s’en fout

Le gouvernement doit-il aider les classes moyennes face aux hausses des prix du carburant ? Le projet de loi sur le pouvoir d’achat répond par l’affirmative, comme l’indique ce lundi Bruno Le Maire, inoxydable ministre de l’Économie. Les détails, dont nous vous faisons grâce, sont à lire ici.
Contenir l’incendie social. On peut comprendre la crainte d’une résurgence des Gilets jaunes, sur les braises de l’inflation galopante. Au risque, d’ailleurs, de l’alimenter. On peut comprendre, aussi, que les huiles de la Macronie fassent moins les malins, après la dérouillée des législatives. La roue tourne.
Dans le feu des mesures d’urgence, une information est mise sous l’éteignoir : l’énergie chère, c’est pour longtemps. L’hiver à venir va se charger de le rappeler. Dans ce contexte, il peut paraître surprenant que des aides publiques, dont le premier euro n’est pas financé, soient distribuées sans aucune contrepartie ou incitation.
Quid de l’auto-partage, du covoiturage, des locations de voiture entre particuliers, de l’intermodalité ? Pourquoi ces sujets restent-ils encore périphériques, alors qu’ils sont au centre des mobilités de demain ? Probablement parce qu’il y a une multitude d’acteurs, entre collectivités, autorités de la mobilité, opérateurs privés, applications digitales, systèmes tarifaires…
Voilà qui mériterait un ministère en soi. Finalement, ce sont les contours de certains ministères devraient être remaniés, davantage que les ministres eux-mêmes.
Une chose est sûre : on ne peut pas affirmer, d’un côté, que l’on rentre dans un monde nouveau, et, d’un autre côté, continuer à encourager le modèle de l’autosolisme (personnes se déplaçant seules dans leur véhicule), devenu complètement archaïque pour une bonne majorité des déplacements du quotidien. Mais, visiblement, tout le monde s’en fout.

ca pousse les indiscretions

Ça pousse

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Ils et Elles bâtissent nos villes

Le retour des Folies Architecturales

Vendredi 1er juillet, Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, lance l’appel à projets pour une première vague de cinq nouvelles Folies Architecturales, en présence de Sou Fujimoto, architecte de l’Arbre Blanc (Montpellier), et Maryse Faye adjointe au maire, déléguée à l’urbanisme. Une seconde vague suivra à l’automne.

 

Michaël Delafosse, maire PS de Montpellier, lance ce 1er juillet le processus de consultation de 13 nouvelles Folies Architecturales du 21e siècle. 5 Folies ouvrent le bal :

  • La Folie Vernière se situe sur un espace résiduel en friche d’un îlot bâti du faubourg des Beaux-Arts, avec lequel elle devra composer en termes d’architecture. D’une surface de 236 m2, le site doit accueillir un lieu d’activité et d’animation.
  • Sur le lot 27 du quartier Parc Marianne, la Folie Manuguerra se situera autour de la place Manuguerra, et devra faire écho à Folie Divine, la folie de l’architecte britannique Farshid Moussavi, livrée en 2017. D’une surface de plancher de 8.400 m2, Vernière se composera à 67 % de logements libres et 33 % de logements sociaux, avec un rez-de-chaussée actif.
  • Le lot J de la Zac République accueillera la Folie République, lieu tertiaire hybride. Le bâtiment d’une surface totale de 12.000 m2 devra tenir compte du paysage, des infrastructures et des conditions environnementales, et composer avec le bâti sud du quartier Port Marianne. 3 émergences élancées devront composer le tout, avec des hauteurs variables possibles et un socle de protection.
  • La Folie Nouveau Saint-Roch participera à l’émergence de ce nouveau quartier situé sur d’anciennes friches ferroviaires et entrepôts où se côtoient la tour Higher Roch, Belaroïa, etc. Construite sur 2 bâtiments ouverts sur le parc René-Dumont, la Folie se composera de 3.000 m2 SdP de bureaux, et 3.000 m2 SdP de 40 logements en mixité sociale.
  • Une 5e Folie prendra place sur le lot 1 du quartier Ovalie, proche du stade GGL Stadium à l’ouest de Montpellier, et fera la part belle aux Industries Culturelles et Créatives (ICC), filière en croissance sur le territoire. Un premier bâtiment accueillera 4.500 m2 de logements en mixité sociale, un second de 3.000 m2 intègrera une activité tertiaire en lien avec la Cité Créative de Montpellier, pour animer le quartier.

Ces 5 premières Folies seront suivies d’une seconde vague à l’automne avec :

  • La Folie du Lez, dans le quartier Ricardo Bofill, en symétrie de l’Arbre Blanc. Le projet : constituer un nouveau repère urbain en entrée Est du centre-ville. La Folie se divisera entre logements et tertiaire.
  • Le quartier Cambacérès, à proximité de la nouvelle gare Montpellier Sud de France, aura également sa Folie, sur la place Françoise Héritier. Elle devra dialoguer avec les autres programmes de la Zac (Campus Ynov, Halle de l’Innovation, Halle Nova, MBS, etc.), et les espaces de nature alentours (Mas de Brousse, Parc de la Mogère).
  • La Folie Restanque, sur la Zac du même nom, devra contribuer à la transformation de cet espace urbain. Elle sera l’élément signal de ce futur quartier, situé au sud de Montpellier.
  • La Folie Montcalm a elle aussi pour ambition d’être un signal urbain contemporain, situé sur la future Cité Créative de Montpellier. Elle accueillera des activités en lien avec les ICC et un tiers-lieu festif.
  • Beausoleil 1 et 2 sont deux Folies qui s’imposeront dans le quartier de reconquête d’une « friche » militaire. La première située sur le lot 4, en entrée de quartier, devra proposer un socle actif pour animer la place principale. Le lot 6 fera quant à lui le lien entre l’avenue de Lodève, le cœur d’îlot, et les bâtiments de bureaux, d’hébergement des seniors et d’activités médicales du secteur Beausoleil.
  • La Folie Mosson participera à la transformation du quartier Mosson, en créant une nouvelle dynamique urbaine, avec de nouvelles activités, une nouvelle image et une diversité architecturale.
  • Enfin, la Folie Corum, en plein centre de Montpellier, prendra place sur le toit-terrasse du bâtiment le Corum, avec des aménagements récréatifs et festifs, artistiques et culturels, et sera en lien avec la politique de requalification de la place de la Comédie et de l’esplanade Charles de Gaulle.

Un appel à candidatures est lancé pour les premières Folies jusqu’au 15 septembre, date limite de dépôt (pour candidater : montpellier.fr/folies2022 ou écrire à contact-folies2022@montpellier.fr). La Ville de Montpellier recommande des candidatures pluridisciplinaires, composées de promoteur, architecte, paysagiste, sociologue…

Ces premières candidatures seront analysées de mi-septembre à mi-octobre par un jury unique de présélection (3 par site), qui pourra être associé à un grand témoin et des personnalités de l’architecture, de la construction et de la culture. L’envoi du dossier de consultation complet sera envoyé le 20 octobre, pour une remise des offres en janvier/février 2023. Les candidatures de la seconde vague de Folies seront analysées en février/mars 2023.

>On avait déjà parlé au printemps des Folies dans Les Échosici.

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Les Grands Prix de l’Immobilier Midi Libre récompensent les bâtisseurs du territoire

 

Hausse des taux d’intérêt et des prix, rareté du foncier… Si la seconde édition des Grands Prix de l’Immobilier Midi Libre accueille un secteur en difficulté, la cérémonie amène un message positif et d’avenir. Huit lauréats ont été récompensés. Parmi eux : Higher Roch (Sogeprom Pragma & Vinci Immobilier) dans les catégories Smart Building et Esthétique Architecturale, le futur siège social de Studi à Pérols (TDS Promotion) dans la catégorie Activités économiques, ou encore Kaelis Comédie (Sogeprom Pragma) qui remporte le prix Résilience.

Écologie urbaine. Les architectes et urbanistes montpelliérains Antoine Garcia-Diaz (Atelier Gau) et Damien Vieillevigne, ont alerté sur l’urgence de l’écologie urbaine, lors d’une keynote introductive. « L’enjeu de la mobilité, très visible, ne doit pas faire oublier la question de l’eau. Nos territoires tiennent à un filet d’eau. Il faut prendre soin des deux continuités écologiques que constituent, à Montpellier, le Lez et la Mosson », indique Damien Vieillevigne. Antoine Garcia-Diaz ajoute être de plus en plus entendu par les élus. « Mais nous sommes encore aux balbutiements, par rapport à l’Europe du nord. Sur les enjeux de l’écologie urbaine, il faudra accélérer dans les prochaines années.

Le jury s’est composé cette année d’Elodie Nourrigat, architecte et fondatrice de NBJ Architectes et professeur à l’École d’architecture de Montpellier, Ethel CAMBOULIVES, directrice d’ADIM OCCITANIE Est (VINCI Construction France) et présidente de l’Architecture et Maîtres d’Ouvrage Occitanie Méditerranée (AMO OM), Julien Eybalin, directeur d’agence Kaufman & Broad Languedoc Roussillon, Pascal MARION, directeur développement et aménagement du groupe M&A PromotionPhilippe RAYNAL, chargé de développement Promotion Immobilière Languedoc-Roussillon de l’Apave, et Christophe POUZOL, directeur du développement de l’immobilier du Crédit Agricole du Languedoc.
Plaisir d’avoir animé le jury, le 17 mai avec Sandrine Cholley, directrice du pôle Immobilier de l’Agence (Midi Libre), Vincent Bernardi, directeur commercial et événementiel de Midi Events, et Sarah Nguyen Cao Khuong (Agencehv).
Plus à lire dans Midi Libreici.

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FDI Promotion retenu pour la construction d’un bâtiment à la gare de Nîmes

Après un appel d’offres lancé par la ville de Nîmes, le jury sélectionne en juin le promoteur immobilier montpelliérain FDI Promotion en tant que maître d’ouvrage d’un programme immobilier situé au Triangle de la Gare, à Nîmes. L’immeuble de 6.690 m2 de surface plancher, conçu par A+ Architecture (Montpellier), se composera de 89 logements, du T1 au T4, 300 m2 de commerces et 108 places de parking. Le permis de construire sera déposé en septembre. Les travaux débuteront au premier trimestre 2023, pour une livraison prévue en septembre 2024.
Plus à lire dans Midi Libre du 2 juillet, ici.

 

Des potins immo ? Une nomination ? Des initiatives et projets ?

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Au marché

Au marché
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Les marchés publics essentiels en Occitanie de la semaine passée. Parce qu’il faut bien vivre.

APPELS D’OFFRES

Aménagement 🏗️
BTP 👷‍♀

Occitanie Est 

Sa3m lance un avis pour la réhabilitation du bâtiment de l’annexe du Musée sur le quartier Cité Créative à Montpellier. 

L’Inrae de Montpellier lance un avis pour les travaux mécaniques de défrichement et de préparation du sol sur le site de Pech Rouge sur la commune de Gruissan

La commune de Cournonterral lance un avis pour la construction d’un groupe scolaire de 8 classes

Le département de l’Aude lance un avis pour les travaux de réalisation de marquage routier sur les routes départementales

La Cci territoriale du Gard lance un avis pour les travaux de la construction de la Maison de l’Entreprise à Nimes

La société publique locale du Bassin de Thau lance un avis pour la construction du pôle sécurité de Sète

La ville de Pont Saint-Esprit lance un avis pour la construction de la nouvelle gendarmerie. 

Territoire 34 lance un avis pour la réhabilitation de la halle et construction d’un pavillon annexe restaurant. 

La mairie de Prades-le-Lez lance un avis pour l’extension de l’école élémentaire et reconstruction partielle de l’école maternelle

La communauté de communes de la Vallée de l’Hérault lance un avis pour AMO en programmation pour les travaux de réhabilitation de l’ancienne filature en une Archéothèque

Occitanie Ouest 

Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de dépollution chimique sur le territoire

La communauté de communes du Vallespir lance un avis pour les travaux de réhabilitation de la friche industrielle à Céret en vue de l’implantation d’une nouvelle activité économique

Spl Arac Occitanie lance un avis pour les travaux de rénovation énergétique (menuiseries et façades) et divers au Lycée Elisabeth et Norbert Casteret à Saint-Gaudens. 

Toulouse Métropole lance un avis pour les travaux de création d’un local gardien, d’un columbarium et d’un jardin du souvenir. 

Spl Arac Occitanie lance un avis pour les travaux pour la rénovation de la partie neuve du bâtiment 19 (y compris structure) et divers travaux au lycée Bellevue à Toulouse. 

Communication 📣

Occitanie Est 

Le conseil départemental de l’Hérault lance un avis pour l’impression, façonnage, conditionnement et livraison du magazine du département. 

Eau / Assainissement 💧
Énergies ⚡

Occitanie Est 

Le conseil départemental de l’Hérault lance un avis pour l’installation d’ombrières photovoltaïques sur le parking de Pierre Vives. 

Événementiel 🎪

ATTRIBUTIONS DE MARCHÉ

La communauté d’agglomération Béziers Méditerranée attribue le marché de déconstruction de bâtiments sur le territoire de la communauté à Buesa. Valeur minimale du marché : 160 000 euros.

La ville de Castelnau-le-Lez attribue le marché de réalisation et impression des différents supports de communication de la ville à PEDRO VITORINO, DAWP, EVOLUPRINT et IMPREMIUM. Valeur totale du marché : 848 000 euros.

Le conseil départemental de la Haute-Garonne attribue le marché de travaux de signalisation horizontale sur les routes départementales à Aximum. Valeur totale du marché : 9 000 000 euros.

Le conseil départemental de la Haute-Garonne attribue le marché de mission de programmation technique et architecturale à Kardham. Valeur totale du marché : 400 000 euros.

Perpignan Méditerranée Communauté attribue le marché de concession du service public de transport de voyageurs et de services de mobilité associés à SA KEOLIS. Valeur totale de la concession : 298 000 000 euros.

La régie des eaux de Montpellier 3M attribue le marché de location d’engins sans chauffeur et de matériels divers à LOXAM SAS. Valeur totale du marché : 251 742,07 euros.

Le département des Hautes-Pyrénées attribue le marché de location de matériel de travaux publics et de transports à Locadour Glr, Sas Flexiloc, Sas Sogep. La liste des titulaires est à lire ici. Valeur totale du marché : 2 588 000 euros.

La commune de Toulouse attribue le marché de construction d’une base nautique sur le lac de la Reynerie à Sn Thomas et Danizan Mp, Cgem et Mc2f. Valeur totale du marché : 154 659 euros.

Smectom du Plantaurel attribue le marché de fourniture d’un camion neuf 16T équipé d’une benne à ordure ménagère 12 m3 et d’un basculeur automatique double chaises à MIDI-PYRENEES VEHICULES INDUSTRIELS SUD et S.E.M.A.T. valeur totale du marché : 174 550 euros

La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée attribue le marché d’accompagnement, conception et mise en œuvre de la stratégie de communication à Wonderful. Valeur totale du marché : 320 000 euros.

La communauté d’agglomération de l’Albigeois attribue le marché d’extension, renouvellement, réparation des réseaux d’assainissement eaux usées – eaux pluviales à BENEZECH TP, EIFFAGE TP, SA GIESPER et SAS S2TP. Valeur totale du marché : 14 166 666 euros.

Plus de marchés ici

Toulouse Métropole attribue le marché de travaux de réaménagements, de rénovation et de gros entretien dans les bâtiments de la mairie de Toulouse et de Toulouse Métropole à Cimso et Bourdarios. Valeur totale du marché : 3 000 000 euros.

Grand Auch Cœur de Gascogne attribue le marché de réhabilitation des clarificateurs de la station d’épuration à Saur et Dpsm. Valeur totale du marché 81 930 euros.

L’office de tourisme de La Grande-Motte attribue le marché de prestations de service pour les feux d’artifice à artï Dream, brezac Artifices, eveniums Concept et feux d’artifices Unic. Valeur totale du marché : 89 660 euros.

La commune de Toulouse attribue le marché de travaux de réfection des toitures du groupe scolaire Les Vergers à Ai France et Occitanie Toiture. Valeur totale du marché : 240 011,34 euros.

La commune de Toulouse attribue le marché de travaux de remplacement des menuiseries salle des Illustres au Capitole à Ateliers Ferignac et Pczc. Valeur totale du marché : 590 239,88 euros.

Agenda Les Indiscretions

L'agenda

L’agenda

À suivre en ligne ou en présentiel

Mardi 5 juillet de 9h à 14h :

« L’eau et l’énergie dans la ville », organisé par les pôles Derbi et Aqua Valley à la Cité de l’Économie et des Métiers de Demain à Montpellier (34). Plus d’informations et inscription ici.

Mardi 5 juillet de 18h à 22h30 :

Remise des Distinctions ERE34 (Entreprises Responsables et Engagées de l’Hérault), organisée par la Cpme Hérault au Domaine d’O (Montpellier, 34). Plus d’informations et inscription ici.

Jeudi 7 juillet à 17h :

« Place à l’Entreprise, la soirée des entrepreneurs made in Gard », organisé par l’Upe 30, au Mas Merlet (Nîmes).

8, 9 et 10 juillet :

REAix2022, forum économique « Réussir les transformations du monde » à Aix-en-Provence et en ligne. Plus d’informations et inscription ici.

Mardi 12 juillet de 9h à 19h :

2e édition des « Assises de l’événementiel responsable », organisée par Repère Méditerranée, au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Plus d’informations et inscription ici.

Mardi 12 juillet de 17h à 19h :

« Soirée du réemploi » à la Conciergerie Participative Eurêka (34). Plus d’informations et inscription ici.

Plus d'événements ici

SEPTEMBRE

Jeudi 8 septembre de 8h30 à 17h :

« La Rencontre des Entrepreneurs de France », organisée par le Medef Hérault Montpellier, au Domaine des Grands Chais à Mauguio (34). Plus d’informations et inscription ici.

Du 23 au 25 septembre : 

Salon de l’Immobilier Automne au parc des Expositions de Montpellier (34). Entrée gratuite. Plus d’informations ici.

Du 29 septembre au 1er octobre : 

3e édition du forum Le Monde Nouveau, dédié à la transition environnementale et sociétale, organisée par Le Monde Nouveau, au Corum de Montpellier. Plus d’informations ici.

OCTOBRE

Du 7 au 9 octobre :

Salon Immobilier de Nîmes, organisé par Midi Events (Midi Libre), au parc des Expositions de Nîmes (30). Plus d’informations ici.

Mardi 18 et mercredi 19 octobre de 8h à 18h :

Salon du littoral : enjeux méditerranéens, organisé par Midi Libre au Palais des Congrès du Cap d’Agde (34). Plus d’informations ici.

DÉCEMBRE

Mercredi 7 et jeudi 8 décembre :

Forum Energaïa (forum des énergies renouvelables), organisé au Parc des Expositions de Montpellier (34). Plus d’informations ici

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Newsroom

Newsroom

L’agence travaille en ce moment sur plein de choses passionnantes :

Journalisme

Pour Boismag : enquête nationale sur le traitement et la préservation du bois, à paraître en juillet.

Pour Les Échos
Rédaction de trois  » séries d’été  » :
– David Tebib, du Chemin-bas d’Avignon à la présidence de l’USAM, le 8 juillet.
– La Région Occitanie promeut le train auprès des touristes et de ses habitants, le 26 juillet
– Mobilité du futur : Exocet Go Kart, le 4 août
– Semaine du 22 août : les infrastructures sportives de Font-Romeu (Pyrénées-Orientales) préparent les JO 2024

Pour Touléco : Rédaction du Guide de l’Acheteur Immobilier en Occitanie Est, en lien avec Béatrice Girard. Parution en juillet.

Pour L’Hérault Juridique et Économique :
– Interview d’Annabelle Viollet, directrice de la Banque des Territoires Occitanie
– Les actualités d’Advini, après les 150 ans de Jeanjean.
– Drones : l’ascension d’Instadrone à Servian (34).

« Que peut apporter l’hydrogène dans la décarbonation des transports ? » : enquête pour L’Abécédaire des Institutions, parution en juin.

Rédaction de contenus

Pour Profils Systèmes, rédaction du magazine #Signature8 : sujets lifestyle, architecture et art de vivre.

Pour Caminarem, rédaction du prochain magazine « Caminarem » (septembre) : sujet RH, avec une enquête sur l’utilité des bilans de compétences. Plus d’infos ici.

Animation

1er et 4 juillet : Animation de 2 réunions publiques sur la requalification des copropriétés du quartier Pissevin (Nîmes) pour l’EPF (Etablissement Public Foncier) Occitanie. Plus d’infos ici.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Courage et chocolat !

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Les dernières Indiscrétions

Foi d’entrepreneur

L’interview-vérité du futur nouveau président de la FFB de l’Hérault (en « Trois questions à  »), une nouvelle rédactrice en chef adjointe au quotidien Midi Libre, Bruno Le Maire en remet une couche sur la valeur travail (« À l’affiche »), problèmes de circulation à PIOM, le Versailles du Languedoc en vente et forum économique e-commerce à Montpellier et Toulouse (« Décodage »), les détails d’un programme sur la Zac République à Montpellier (« Ça pousse »), le Catalan Guasch érige un temple de la transformation de viande (« Zoom »), un conseil RP qui parle de webzines bien utiles pour valoriser vos événements (« HV Touch »).
Courage et chocolat !

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Pour pas louper sa rentrée

Le comité régional du tourisme défend le tourisme populaire, des détails sur le logement abordable à Montpellier, l’appel de Bpifrance aux entreprises innovantes, un nouveau village d’entreprise près de Montpellier (« ça pousse ») et une touche people, avec la fille d’Alexandre Teissier (Marché du Lez) sous les sunlights (« À l’affiche »).
« Pour pas louper sa rentrée », Les Indiscrétions de la semaine du 21 août sont à croquer en cliquant sur l’onglet « Par ici ça croustille ». En haut ou en bas, c’est pareil, tous les chemins y mènent.
Courage et chocolat !

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Un dernier pour la route

Nouvelle gouvernance au Carif-Oref Occitanie, La Dépêche / Midi Libre met le cap sur Le Monde Nouveau, et une nouvelle directrice territoriale d’EDF (« À l’affiche »), les apprentis mécaniciens du Lot se distinguent avec leur 2 CV électrique, baisse des levées de fonds, le stade Louis-Nicollin crée des tribunes (écrites, par réelles), et Millau, Montpellier et Sète à l’heure sud-africaine (en « Décodage »), la promotion réussie, jusqu’à Jean Castex, du manifeste sur la valeur travail (en « Zoom »), les secrets de manager de Florence Lambert à Genvia (en « Trois questions à »), votre coin immo en « Ça pousse », le bouclage acrobatique de votre journaliste préféré chez les Lyonnais (en « HV Touch », rubrique ‘On s’en fout’), et plein d’autres palabres urbaines.
Courage et chocolat !

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Il ne lâche rien

Hubert, Montpelliérain depuis 40 ans (avec quelques infidélités londoniennes et parisiennes), est diplômé du Centre de Formation des Journalistes Paris (2001). 

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Signes distinctifs sur sa carte de presse 95598, la quête de clarification et de saine problématisation, dans un monde souvent entravé par les acronymes abscons, la langue de bois, les approximations et les infox. Hubert a été auditeur de la session 2019-2020 du Chede (cycle de hautes études pour le développement économique). Un réseau national constitué de chefs d’entreprise, élus, préfets, hauts fonctionnaires, cadres de collectivités…, précieux. Avant de jouer sa partition, il a fait ses gammes pendant 18 ans (2001-2019) à La Lettre M, média économique régional de référence. Il y a commencé stagiaire, avant d’évoluer au fil des ans jusqu’au poste de rédacteur en chef, contribuant activement au développement du titre à Toulouse entre 2015 et 2018.

Heureusement qu’elle est là

Francilienne, résidant à Montpellier depuis 2018 et diplômée de Sup de Com’ Montpellier (2020), Sarah a rejoint Agencehv en CDI début octobre 2020.

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Ses missions : rédaction d’articles sous l’autorité de Hubert Vialatte, veille média, structuration de la stratégie et de l’organisation, création graphique, mise en page, social media management, mise en ligne et promotion des Indiscrétions. Sarah porte un intérêt au métier de journaliste. Son mémoire de fin d’étude porte ainsi sur le thème « L’impact de l’Intelligence Artificielle sur la presse en ligne et le journalisme ».

Amélie dite « de Cazilhac »

En stage, de mars à septembre 2021, chez Agencehv, Amélie Cazalet poursuit son chemin en alternance en marketing et communication, toujours au sein de l’agence.

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Originaire des Cévennes, plus précisément de Cazilhac (d’où « Amélie de Cazilhac », on trouve que ça sonne bien), elle est actuellement en Master 2 Marketing, Médias et Communication à Montpellier Management (Université de Montpellier).

L’experte, de Paris à Palavas

Diplômée de l’université de Montpellier en science politique, et forte d’une expérience de 10 ans dans le secteur de la communication et de l’événementiel, Fanny Bessière est cheffe de projet au sein d’Agencehv.

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Rédaction, communication, préparation d’évènements, partenariats… Elle accompagne l’agence dans ses nombreux développements. D’origine francilienne, elle est tombée sous le charme de la douceur de vivre à Palavas-les-Flots il y a plus de 13 ans. Pour ne plus repartir.
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