A l’affiche
Samuel Hervé, président du Medef Hérault Montpellier, détaille, le 10 mars, deux nouveaux groupes de travail, portant sur la marque employeur, pour rendre les PME plus attractives, et sur l’influence et l’action publique, pour booster la représentation du syndicat patronal auprès des pouvoirs politiques locaux. Un objectif : lutter contre la complexité administrative. En pleine forme, le plus breton des patrons héraultais a aussi taclé le nombre d’après lui excessif de structures publiques dédiées au tourisme, et la proposition de transports en commun gratuit, porté par le candidat PS aux municipales, Michaël Delafosse. C’est à lire dans Touléco. Samuel Hervé ne rechigne pas non plus à l’autocritique : « On ne peut toujours pas adhérer en ligne au Medef Hérault Montpellier en ligne. On est encore à l’âge de pierre sur ce plan ! Nous allons y remédier cette année. On ne peut pas parler de transformation digitale à nos adhérents sans avoir notre propre application. »
Raymond Fondeville, PDG du groupe de BTP Fondeville (Perpignan), détaille la façon dont la branche BTP est sortie de la phase de redressement judiciaire et repart de l’avant. C’est à lire dans Les Echos, ici.
Non paru dans cet article : l’entreprise Py, spécialisée dans la restauration de monuments historiques, fait partie du groupe. Elle réalise 4 millions d’euros de chiffre d’affaires, pour 45 salariés, et rénove en ce moment le cloître de l’abbaye de Saint-Michel de Cuxa, dans les Pyrénées-Orientales. La famille Fondeville a été touchée par le décès, fin décembre, de Marie-Françoise Fondeville, sœur de Raymond et Hélène Fondeville. Elle était actionnaire, directrice générale du groupe et ex-présidente de la FFB des Pyrénées-Orientales. « Une nouvelle organisation va être définie pour les dix ans à venir. Le groupe restera familial », confie Raymond Fondeville aux Indiscrétions.
Léna Cazelles, étudiante RP, presse et événementiel en 3e année à l’Iscom Montpellier, rejoint Alerteco (journalisme, formation et animation de débats) et DP News (communication) pour un stage de six mois. Dans un contexte certes inédit, sur fond de confinement généralisé et d’activité stoppée. L’occasion, néanmoins, avec un jeune talent, de préparer la reprise à venir, de structurer l’édifice, de réfléchir en profondeur à des projets long terme… et de se poser la question que tout entrepreneur doit se poser : à quand remonte la dernière fois où l’on a fait quelque chose pour la première fois ?
Le coin des croissants
Pris au mot. Dans un cahier des charges pour des prestataires, élaboré dans le cadre de la rénovation du Polygone Montpellier, et que les Indiscrétions s’est procuré, la Socri, gestionnaire de ce centre commercial (45.000 m2, 110 boutiques), dit vouloir cibler, dans ses supports de communication, une clientèle de familles monoparentales, grand public CSP +, enfants de CSP +, jeunes cadres dynamiques/urbains, institutionnels et médias, commerçants du centre et… d’homosexuels. La Socri ne voit pas de discrimination dans cette dernière occurrence. Bien au contraire : « Tout le monde doit pouvoir se reconnaître dans nos messages publicitaires, y compris la communauté gay, très importante à Montpellier (et à fort pouvoir d’achat, note), indique ce lundi un dirigeant de la Socri, qui confirme l’authenticité du document. Cette mention n’est en rien discriminante, et se veut même positive. A l’image de la dernière campagne de Zalando, nous voulons nous adresser à tous les types de populations, et ne souhaitons pas délivrer de message excluant. » Le document, confidentiel, « n’avait pas vocation à être publié », précise cette source.
Offert. Au niveau national, Canal + passe ses programmes en clair pendant un mois. Coup marketing de génie. Autre exemple d’une PME basée dasn l’Hérault, et disposant d’une filiale aux Etats-Unis : Pradeo (solutions de sécurité mobile) dit ce matin offrir gratuitement ses solutions de protection des terminaux mobiles « pour permettre le télétravail en toute sécurité », indique son président, Clément Saad. Sur le blog de Pradeo, à lire ici
Montpellier, Narbonne et Toulouse peu endettées. L’Argus des communes, de Contribuables Associés, publie un palmarès des 50 villes les moins endettées. Trois communes d’Occitanie y figurent. Toulouse se place en 9e position (292 euros de dette par habitant), Montpellier 19e (636 euros) et Narbonne 32e (870 euros).
Maintenant qu’on peut lire. Parution de la revue « Mobilité propre : trouver les équilibres », dans le cahier 137 de la revue nationale L’Abécédaire des Institutions (directeur des publications : Jean-Michel Arnaud), diffusée dans les réseaux de décision, ministères, Parlement, collectivités territoriales, entreprises publiques et privées… Une plongée dans les mobilités de demain : interconnexions, bus à hydrogène, débat de la gratuité des transports en commun, les start-up à la pointe de la mobilité, le show-room des innovations territoriales à travers la plateforme France Mobilités, les opérateurs de transport en première ligne… Interviews de Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat aux Transports, Jean Abèle, secrétaire général de l’Afitf, Gilles Allard (Association des directeurs immobiliers), Pascal Auzannet (RATP Smart Systems)… Un mois passionnant d’investigations et de rédaction, sous la houlette de Sophie Sachnine (supervision éditoriale). A lire et partager en cliquant ici
Maintenant qu’on peut lire, bis. Où je parle d’un temps révolu, vermoulu… pas net. Coup de griffe à lire ici
Corsé. Forte et prévisible abstention, hier, lors du premier tour des élections municipales. Pas dans le village de Matra, en Haute-Corse. Le maire sortant a été battu, à l’issue d’un scrutin à deux listes, laissant présager d’une haute tension, et qui a connu une mobilisation historique : 94 exprimés sur 97 inscrits. Le tout « sur fond de drame, un pêcheur disparu depuis samedi soir a été retrouvé décédé dimanche à 17h », indique une source proche. De surcroît, la fermeture du bar du village, U Magu, imposée par le gouvernement du fait de l’épidémie de Covid-19, aurait pu perturber l’issue du scrutin. « Le bar sert souvent à modérer après l’annonce des résultats. Cela évite de partir au clash. Cela dit, tout s’est relativement bien passé. »
Municipales. Le drôle de dernier jour de campagne de Louis Aliot, à Perpignan, pour le Journal du Dimanche, à lire ici, et l’analyse du scrutin de dimanche, pour Les Echos, à lire ici. A Montpellier, une triangulaire explosive avec le maire sortant, Philippe Saurel, en grand danger. Pour Les Echos, à lire ici
Innovation et tourisme. Les 15 lauréats de la nouvelle promotion d’Open Tourisme Lab (Nîmes), pour Les Echos, à lire ici
Medincell, Midi Libre, Duo Display, Arkolia Energies… Comment les PME et ETI du Languedoc jonglent entre télétravail et activité partielle. Pour Les Echos, à lire ici
On s’en fout
Agnès Buzyn, candidate LREM à la mairie de Paris, a laissé un message préenregistré à 500.000 électeurs parisiens, jeudi soir, pour leur expliquer pourquoi il faudrait voter pour elle dimanche. Pour le résultat que l’on sait : 17,6 % des voix, soit 13 points de moins que la maire sortante, Anne Hidalgo. Pour le moins intrusive (et, en plus, ceux qui ont voulu profiter de l’appel pour lui demander des comptes n’ont même pas pu, frustration ultime !), cette action est à la fois désespérée, stupide, coûteuse et inefficace (un cumul héroïque), est légale, et a déjà été utilisée dans le passé. Il faudra cependant qu’on nous explique. D’un côté, on doit se mettre à genoux pour ajouter une adresse électronique dans une liste de diffusion, en vertu de la dictatoriale protection des données. D’un autre côté, l’équipe politique d’une ancienne ministre peut utiliser des fichiers contenant des numéros de téléphone personnel d’électeurs pour les déranger, à des fins de pure propagande, à l’heure de l’apéro. Tout va bien.
La phrase
« Si on ferme les bars, ils vont aller où, les gens ? »
Un fidèle d’une brasserie à Bruxelles, le 13 mars au micro de RTL, réagissant à l’annonce de la fermeture de son estaminet fétiche jusqu’à nouvel ordre, pour cause de Covid-19.